miércoles, 6 de julio de 1988

CARTA ABIERTA DE LOS SUPERIORES MAYORES DE LA FSSPX AL CARDENAL GANTIN, PREFECTO DE LA CONGREGACIÓN PARA LOS OBISPOS

Ecône, 6 de julio de 1988.

EMINENCIA:

         Reunidos alrededor de su Superior General, los Superiores de distritos, seminarios, y casas autónomas de la Fraternidad sacerdotal San Pío X, juzgan conveniente expresarle respetuosamente las siguientes reflexiones.
         Por medio de vuestra carta del 1º de julio pasado usted se creyó obligado a informar a S.E. Monseñor Marcel LEFEBVRE, a S.E. Monseñor Antonio de CASTRO MAYER y a los cuatro obispos que fueron consagrados el último 30 de junio en Ecône, su excomunión latae sententiae. Juzgue usted mismo sobre el valor de una declaración que viene de una autoridad que, en su ejercicio, rompe con la de todos sus predecesores hasta Pío XII, en el culto, la enseñanza y el gobierno de la Iglesia.
         En cuanto a nosotros, estamos en plena comunión con todos los papas y todos los Obispos que han precedido al Concilio Vaticano II, celebrando exactamente la Misa que ellos codificaron y celebraron, enseñando el Catecismo que ellos compusieron, oponiéndonos contra los errores que ellos condenaron muchas veces en sus encíclicas y cartas pastorales. Quiera usted entonces juzgar de qué lado se encuentra la ruptura. Estamos extremadamente apenados por la ceguera de espíritu y el endurecimiento de corazón de las autoridades romanas.
         En cambio, nosotros jamás quisimos pertenecer a ese sistema que se califica a sí mismo como Iglesia Conciliar y se define por el Novus Ordo Missae, el ecumenismo indiferentista, y la laicización de toda la sociedad. Sí, nosotros no formamos parte, nullam partem habemus, del panteón de las religiones de Asís; nuestra propia excomunión por un decreto de Vuestra Eminencia o de otro discasterio no sería más que la prueba irrefutable. No pedimos nada mejor que ser declarados ex communione del espíritu adúltero que sopla en la Iglesia desde hace veinticinco años, excluidos de la comunión impía con los infieles. Creemos en el Único Dios, Nuestro Señor Jesucristo, con el Padre y el Espíritu Santo, y seremos siempre fieles a su Única Esposa, la Iglesia, UNA, SANTA, CATÓLICA, APOSTÓLICA y ROMANA.
         El ser asociados públicamente a la sanción que fulmina a los seis obispos católicos, defensores de la fe en su integridad y en su integralidad, sería para nosotros una distinción de honor y un signo de ortodoxia delante de los fieles. Estos, en efecto, tienen absoluto derecho de saber que los sacerdotes a los cuales se dirigen no están en comunión con una falsificación de la Iglesia, evolutiva, pentecostal, y sincretista.
         Unidos a esos fieles, hacemos nuestras las palabras del Profeta: (1 Reyes, 7/3) Praeparate corda vestra Domino et servite Illi soli: et liberabit vos de manibus inimicorum vestrorum. Convertimini ad Eum in toto corde vestro, et auferte deos alienos de medio vestri. "Dirigid vuestros corazones hacia el Señor y servid sólo a Él: y El os librará de las manos de vuestros enemigos. Convertíos a Él de todo corazón y quitad de en medio vuestro a los dioses ajenos."
          Confiados en la protección de Aquélla que ha aplastado todas las herejías del mundo entero, le rogamos, Eminencia, acepte la seguridad de nuestra benignidad en Aquél que es el Único Camino de la salvación.  
Siguen las firmas del Superior General, de todos los Superiores de los distritos, seminarios y casas autónomas de la Fraternidad Sacerdotal San Pío X en el mundo entero:                    
Padre Franz Schmidberger, Superior general,
Padres Paul Aulagnier, Superior de distrito de Francia,

Franz-Joseph Maessen, superior de distrito de Alemania,

Edward Black, Superior de distrito de Gran Bretaña,

Anthony Esposito, Superior de distrito de Italia,

François Laisney, Superior de distrito de Estados Unidos,

Jacques Emily, Superior de distrito de Canada,

Jean-Michel Faure, Superior de distrito de México,

Gérard Hogan, Superior de distrito de Australia y Nueva Zelanda,

Alain Lorans, Superior del Seminario de Écône,

Jean-Paul André, Superior del Seminario de Flavigny,

Paul Natterer, Superior del seminario de Zaitzkofen,

Andrés Morello, Superior del seminario de La Reja,

William Welsh, Superior del Seminario de la Santa Cruz en Australia,

Michel Simoulin, Rector del Instituto San Pio X en París,

Patrice Laroche, sub-superior del Seminario de Écône,

Philippe François, Superior de la casa autónoma de Bélgica y Luxemburgo,

Roland de Mérode, Superior de la casa autónoma de los Países Bajos,

Georg Pfluger, Superior de la casa autónoma de Austria,

Guillaume Devillers, Superior de la casa autónoma de España,

Philippe Pazat, Superior de la casa autónoma de Portugal,

Daniel Couture, Superior de la casa autónoma de Irlanda,

Patrick Groche, Superior de la casa autónoma de Gabón,
Franck Peek, Superior de la casa autónoma de África austral.
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Écône, 6 juillet 1988

Éminence,

Réunis autour de leur Supérieur général, les Supérieurs des districts, séminaires et maisons autonomes de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, pensent bon de vous exprimer respectueusement les réflexions suivantes.

Vous avez cru devoir, par votre lettre du 1e juillet passé, faire savoir à Son Excellence Monseigneur Marcel Lefebvre, à Son Excellence Monseigneur Antonio de Castro Mayer et aux quatre évêques qu’ils ont consacrés le 30 juin dernier à Écône, leur excommunication latæ sententiæ. Veuillez vous-mêmes juger de la valeur d’une telle déclaration venant d’une autorité qui, dans son exercice, rompt avec celle de tous ses prédécesseurs jusqu’au pape Pie XII, dans le culte, l’enseignement et le gouvernement de l’Église.

Pour nous, nous sommes en pleine communion avec tous les papes et tous les évêques qui ont précédé le Concile Vatican II, célébrant exactement la messe qu’ils ont codifiée et célébrée, enseignant le catéchisme qu’ils ont composé, nous dressant contre les erreurs qu’ils ont maintes fois condamnées dans leurs encycliques et leurs lettres pastorales. Veuillez donc juger de quel côté se trouve la rupture. Nous sommes extrêmement peinés de l’aveuglement d’esprit et de l’endurcissement de cœur des autorités romaines.

En revanche, nous n’avons jamais voulu appartenir à ce système qui se qualifie lui-même d’Église Conciliaire, et se définit par le Novus Ordo Missæ, l’œcuménisme indifférentiste et la laïcisation de toute la Société. Oui, nous n’avons aucune part, nullam partem habemus, avec le panthéon des religions d’Assise ; notre propre excommunication par un décret de votre Éminence ou d’un autre dicastère n’en serait que la preuve irréfutable. Nous ne demandons pas mieux que d’être déclarés ex communione de l’esprit adultère qui souffle dans l’Église depuis vingt-cinq ans, exclus de la communion impie avec les infidèles. Nous croyons au seul Dieu, Notre-Seigneur Jésus-Christ, avec le Père et le Saint-Esprit, et nous serons toujours fidèles à Son unique Épouse, l’Église Une, Sainte, Catholique, Apostolique et Romaine.

Être donc associés publiquement à la sanction qui frappe les six évêques catholiques, défenseurs de la foi dans son intégrité et son intégralité, serait pour nous une marque d’honneur et un signe d’orthodoxie devant les fidèles.Ceux-ci ont en effet, un droit strict à savoir que les prêtres auxquels ils s’adressent ne sont pas de la communion d’une contrefaçon d’Église, évolutive, pentecôtiste, et syncrétiste. Unis à ces fidèles, nous faisons nôtres les paroles du prophète (1 Rois, vii, 3) : Preparate corda vestra Domino et servite Illi Soli : et liberabit vos de manibus inimicorum vestrorum. Convertimini ad Eum in toto corde vestro, et auferte deos alienos de medio vestri.« Attachez fermement votre cœur au Seigneur et servez-le Lui Seul : et Il vous délivrera des mains de vos ennemis. C’est de tout Notre cœur que vous devez revenir à Dieu ; ôtez du milieu de vous les dieux étrangers »

Confiants dans la protection de Celle qui a terrassé toutes les hérésies dans le monde entier, nous vous prions d’agréer, Éminence, l’assurance de notre dévouement à Celui qui est l’unique voie de salut.

A Ecône, le 6 juillet 1988

Suivent les signatures du Supérieur général, de tous les Supérieurs de districts de séminaires et maisons autonomes de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X dans le monde entier :

M. l’abbé Franz Schmidberger, supérieur général,

MM. les abbés Paul Aulagnier, supérieur du district de France,

Franz-Joseph Maessen, supérieur du district d’Allemagne,

Edward Black, supérieur du district de Grande-Bretagne,

Anthony Esposito, supérieur du district d’Italie,

François Laisney, supérieur du district des États-Unis,

Jacques Emily, supérieur du district du Canada,

Jean-Michel Faure, supérieur du district du Mexique,

Gérard Hogan, supérieur du district d’Australie et Nouvelle-Zélande,

Alain Lorans, directeur du séminaire d’Écône,

Jean-Paul André, directeur du séminaire de Flavigny,

Paul Natterer, supérieur du séminaire de Zaitzkofen,

Andrés Morello, supérieur du séminaire de La Reja,

William Welsh, directeur du séminaire de la Sainte-Croix en Australie,

Michel Simoulin, recteur de l’institut Saint-Pie X à Paris,

Patrice Laroche, sous-directeur du séminaire d’Écône,

Philippe François, supérieur de la maison autonome de Belgique et du Luxembourg,

Roland de Mérode, supérieur de la maison autonome des Pays-Bas,

Georg Pfluger, supérieur de la maison autonome d’Autriche,

Guillaume Devillers, supérieur de la maison autonome d’Espagne,

Philippe Pazat, supérieur de la maison autonome du Portugal,

Daniel Couture, supérieur de la maison autonome d’Irlande,

Patrick Groche, supérieur de la maison autonome du Gabon,

Franck Peek, supérieur de la maison autonome d’Afrique australe.


Extrait de Fideliter N° 64 de juillet-août 1988, pages 11 et 12


La Porte Latine

jueves, 5 de mayo de 1988

PROTOCOLO DE ACUERDO ESTABLECIDO ENTRE MONS. LEFEBVRE Y EL CARD. RATZINGER EL 5 DE MAYO DE 1988 [Es-Fr-En]

Protocolo de Acuerdo del 5 de mayo de 1988

I.- DECLARACIÓN DOCTRINAL

Yo, Marcel Lefebvre, arzobispo-obispo emérito de Tulle, así como los miembros de la Fraternidad Sacerdotal San Pío X, por mí fundada:
1) Prometemos ser siempre fieles a la Iglesia Católica y al Romano Pontífice, su Pastor Supremo, Vicario de Cristo, Sucesor del Bienaventurado Pedro en el primado y la cabeza del cuerpo de los obispos.
2) Declaramos aceptar la doctrina contenida en el Nº 25 de la Constitución dogmática Lumen Gentium del Concilio Vaticano II respecto al Magisterio eclesiástico y la adhesión que le es debida.
3) En cuanto a ciertos puntos enseñados por el Concilio Vaticano II o concernientes a las posteriores reformas de la liturgia y del derecho, y que nos parecen difícilmente conciliables con la Tradición, nos comprometemos a tener una actitud positiva de estudio y de comunicación con la Sede Apostólica, evitando toda polémica.
4) Declaramos, además, reconocer la validez del Sacrificio de la Misa y de los sacramentos celebrados con la intención de hacer lo que hace la Iglesia y de acuerdo con los ritos indicados en las ediciones típicas del misal romano y de los rituales de los sacramentos promulgada por los Papas Pablo VI y Juan Pablo II.
5) Por último, prometemos respetar la disciplina común de la Iglesia y las leyes eclesiásticas, particularmente las contenidas en el Código de Derecho Canónico promulgado por el Papa Juan Pablo II, quedando a salvo la disciplina especial concedida a la Fraternidad por una ley particular.
II.- CUESTIONES JURÍDICAS
Teniendo en cuenta el hecho de que la Fraternidad Sacerdotal San Pío X ha sido concebida durante 18 años como una sociedad de vida común –y a partir del estudio de las proposiciones formuladas por S.E. Mons. Lefebvre y de las conclusiones de la Visita apostólica realizada por Su Eminencia el Cardenal Gagnon–, la figura canónica más adecuada es la de una Sociedad de vida apostólica.
1. Sociedad de vida apóstolica.
Es una solución canónicamente posible, con la ventaja de incorporar eventualmente en la Sociedad clerical de vida apostólica igualmente a laicos (por ejemplo, Hermanos coadjutores).
De acuerdo con el Código de Derecho Canónico promulgado en 1983, cánones 731-746, esta Sociedad tiene plena autonomía, puede formar a sus miembros, puede incardinar a los clérigos, y asegura la vida común de sus miembros.
En sus propios estatutos, con la flexibilidad y posibilidad creativa en relación a los modelos conocidos de estas Sociedades de vida apostólica, se prevé una cierta exención respecto de los obispos diocesanos (cf. Canon 591) en lo que concierne al culto público, la cura animarum y otras actividades de apostolado, teniendo en cuenta los cánones 679-683. En cuanto a la jurisdicción sobre los fieles que buscan a los sacerdotes de la Fraternidad, ella será conferida, sea por los Ordinarios del lugar, sea por la Sede Apostólica.
2. Comisión romana.
Será establecida por la Santa Sede una comisión para coordinar las relaciones entre los diversos dicasterios y los obispos diocesanos, así como para resolver los eventuales problemas y contiendas, y proveer las facultades necesarias para el tratamiento de las cuestiones antes indicadas (por ejemplo, el establecimiento a petición de los fieles de un lugar de culto en un lugar donde no hay casa de la Fraternidad, “ad mentem” Canon 383, §2).
Esta Comisión estará compuesta de un Presidente, de un Vice Presidente, y de cinco miembros, de los cuales dos serán de la Fraternidad.
Ella tendrá la función de vigilancia y de apoyo para consolidar la obra de reconciliación y de regular las cuestiones relativas a las comunidades religiosas que tienen un vínculo jurídico o moral con la Fraternidad.
3. Condiciones de las personas vinculadas a la Fraternidad.
3.1 Los miembros de la Sociedad clerical de vida apostólica (sacerdotes y hermanos coadjutores laicos): se rigen por los estatutos de la Sociedad de derecho pontificio.

3.2 Los oblatos y las oblatas, con o sin los votos privados, y los miembros de la Tercera Orden vinculada a la Fraternidad: pertenecen a una asociación de fieles vinculada a la Fraternidad conforme a los términos del canon 303, y colaborar con ella.
3.3 Las Hermanas (es decir, la congregación fundada por Mons. Lefebvre) que hacen votos públicos: constituirán un verdader instituto de vida consagrada, con su propia estructura y autonomía, aun cuando se puede prever una cierta forma de vínculo para la unidad de la espiritualidad con el superior de la Fraternidad. Esta congregación –por lo menos al principio– dependerá de la Comisión romana, en lugar de la Congregación para los Religiosos.
3.4 Los miembros de las comunidades que viven según la regla de los diversos institutos religiosos (Carmelitas, Benedictinos, Dominicos, etc) y moralmente vinculados a la Fraternidad: conviene se les conceda caso por caso un estado en particular reglamentando sus relaciones con su respectiva Orden.
3.5 Los sacerdotes que, a título individual, están moralmente vinculados con la Fraternidad recibirán un estatuto personal, teniendo en cuenta sus aspiraciones, y, al mismo tiempo, las obligaciones resultantes de su incardinación. Los otros casos particulares de este tipo serán examinados y resueltos por la comisión romana.
En lo que respecta laicos que buscan la ayuda pastoral de las comunidades de la Fraternidad: ellos permanecen bajo la jurisdicción de los obispos diocesanos, pero –en razón especialmente de los ritos litúrgicos de las comunidades de la Fraternidad– pueden dirigirse a ella para la administración de los sacramentos (para los sacramentos del bautismo, la confirmación y el matrimonio, permanecen necesarias las notificaciones de uso a su propia parroquia, cánones 878, 896, 1122).
NOTA: cabe considerar la complejidad particular:
1) de la cuestión de la recepción por parte de los laicos de los sacramentos del bautismo, confirmación, matrimonio, en las comunidades de la Fraternidad.
2) de la cuestión de las comunidades que practican -sin pertenecerle- la regla de tal o tal instituto religioso.
Corresponderá a la comisión romana resolver estos temas.
4. Ordenaciones.
Para ordenaciones, es necesario distinguir dos fases:
4.1 En lo inmediato: para las ordenaciones previstas en breve, Mons. Lefebvre estaría autorizado para conferirlas o, si no pudiese, otro obispo aceptado por él.
4.2 Una vez establecida la Sociedad de vida apostólica:
4.2.1 Cuando sea posible, y a juicio del superior general, seguir el procedimiento normal: transferir las Cartas dimisorias a un obispo que acepte ordenar a los miembros de la Sociedad.
4.2.2 Debido a la situación particular de la Fraternidad (cf. infra) ordenación de un obispo miembro de la Fraternidad que, entre otras tareas, tendría la de proceder a las ordenaciones.
5. Problema del obispo.
5.1 En el plano doctrinal (eclesiológico), la garantía de estabilidad y de mantenimiento de la vida y de la actividad de la Fraternidad es asegurada por su erección como Sociedad de vida apostólica de derecho pontificio y la aprobación de sus Estatutos por el Santo Padre.
5.2 Sin embargo, por razones prácticas y psicológicas, parece útil la consagración de un miembro de obispo de la Fraternidad. Por esta razón, en el contexto de la solución doctrinal y canónica de la reconciliación, sugerimos al Santo Padre que nombre un obispo elegido en la Fraternidad, propuesto por Mons. Lefebvre.
Como una consecuencia del principio indicado anteriormente (5,1), este obispo no es normalmente superior general de la sociedad. Pero parece oportuno que sea miembro de la comisión romana.
6. Problema particulares (a resolver por Decreto o Declaración)
6.1 Levantamiento de la “suspensio a divinis” de Mons. Lefebvre y dispensa de las irregularidades incurridas a causa de las ordenaciones.
6.2 “Sanatio in radice”, al menos “ad cautelam”, de los matrimonios ya celebrados por los sacerdotes de la Fraternidad sin la delegación requerida.
6.3 Previsión de una “amnistía” y de un acuerdo para las casas y los lugares de culto de la Fraternidad erigidos –o usados– hasta ahora sin la autorización de los obispos.
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Protocole d'accord établi entre le Cardinal Ratzinger et Mgr Lefebvre

I. – DÉCLARATION DOCTRINALE
Moi, Marcel Lefebvre, archevêque-évêque émérite de Tulle, ainsi que les membres de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie-X par moi fondée
1. Nous promettons d’être toujours fidèles à l’Église Catholique et au Pontife Romain, son Pasteur Suprême, Vicaire du Christ, Successeur du Bienheureux Pierre dans sa primauté et Chef du Corps des Évêques.
2. Nous déclarons accepter la doctrine contenue dans le numéro 25 de la Constitution dogmatique Lumen Gentium du Concile Vatican II sur le Magistère ecclésiastique et l’adhésion qui lui est due.
3. À propos de certains points enseignés par le Concile Vatican II ou concernant les réformes postérieures de la liturgie et du droit, et qui nous paraissent difficilement conciliables avec la Tradition, nous nous engageons à avoir une attitude positive d’étude et de communication avec le Siège Apostolique, en évitant toute polémique.
4. Nous déclarons en outre reconnaître la validité du Sacrifice de la Messe et des Sacrements célébrés avec l’intention de faire ce que fait l’Église et selon les rites indiqués dans les éditions typiques du Missel et des Rituels des Sacrements promulgués par les Papes Paul VI et Jean-Paul II.
5. Enfin, nous promettons de respecter la discipline commune de l’Église et les lois ecclésiastiques, spécialement celles contenues dans le Code de Droit Canonique promulgué par le Pape Jean-Paul II, restant sauve la discipline spéciale concédée à la Fraternité par une loi particulière.
II. – QUESTIONS JURIDIQUES
Tenant compte du fait que la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie-X a été conçue depuis 18 ans comme une société de vie commune, – et à partir de l’étude des propositions formulées par S.E. Mgr Marcel Lefebvre et des conclusions de la Visite Apostolique effectuée par son Éminence le cardinal Gagnon – la figure canonique la mieux adaptée est celle d’une Société de vie apostolique.
1. Société de vie apostolique
C’est une solution canoniquement possible, avec l’avantage d’insérer éventuellement dans la Société cléricale de vie apostolique également des laïcs (par exemple des Frères coadjuteurs).
Selon le Code de Droit Canonique promulgué en 1983, canons 731-746, cette Société jouit d’une pleine autonomie, peut former ses membres, peut incardiner les clercs, et assure la vie commune de ses membres.
Dans les Statuts propres, avec flexibilité et possibilité inventive par rapport aux modèles connus de ces Sociétés de vie apostolique, on prévoit une certaine exemption par rapport aux évêques diocésains (cf. can. 591) pour ce qui concerne le culte public, la cura animarum et les autres activités apostoliques, compte tenu des canons 679-683. Quant à la juridiction à l’égard des fidèles qui s’adressent aux prêtres de la Fraternité, elle sera conférée à ceux-ci soit par les Ordinaires des lieux soit par le Siège Apostolique.
2. Commission romaine
Une commission pour coordonner les rapports avec les divers Dicastères et les évêques diocésains, ainsi que pour résoudre les problèmes éventuels et les contentieux, sera constituée par les soins du Saint-Siège, et pourvue des facultés nécessaires pour traiter les questions indiquées ci-dessus (par exemple l’implantation à la demande des fidèles d’un lieu de culte là où il n’y a pas de maison de la Fraternité, ad menteur can. 383 § 2).
Cette commission serait composée d’un Président, d’un Vice-président, et de cinq membres, dont deux de la Fraternité.
Elle aurait en outre la fonction de vigilance et d’appui pour consolider l’œuvre de réconciliation et régler les questions relatives aux communautés religieuses ayant un lien juridique ou moral avec la Fraternité.
3. Conditions des personnes liées à la Fraternité
3.1. Les membres de la Société cléricale de vie apostolique (prêtres et frères coadjuteurs laïcs) : ils sont régis par les Statuts de la Société de droit pontifical.
3.2. Les Oblats et les Oblates, avec ou sans vœux privés, et les membres du Tiers-Ordre liés à la Fraternité : ils appartiennent à une Association de fidèles liée à la Fraternité aux termes du canon 303, et collaborent avec elle.
3.3. Les Sœurs (c’est-à-dire la Congrégation fondée par Mgr Lefebvre) qui font des vœux publics : elles constitueront un véritable Institut de vie consacrée avec sa structure et son autonomie propres, même si on peut prévoir une certaine forme de lien pour l’unité de la spiritualité avec le Supérieur de la Fraternité. Cette Congrégation – au moins au début – dépendrait de la commission romaine, au lieu de la Congrégation pour les Religieux.
3.4. Les membres des communautés vivant selon la règle de divers Instituts religieux (Carmélites, Bénédictins, Dominicains, etc.) et qui sont liés moralement à la Fraternité : il convient de leur accorder cas par cas un Statut particulier réglant leurs rapports avec leur Ordre respectif.
3.5. Les prêtres qui, à titre individuel, sont liés moralement à la Fraternité, recevront un Statut personnel tenant compte de leurs aspirations et en même temps des obligations découlant de leur incardination. Les autres cas particuliers du même genre seront examinés et résolus par la commission romaine.
En ce qui concerne les laïcs qui demandent l’assistance pastorale aux communautés de la Fraternité : ils demeurent soumis à la juridiction de l’évêque diocésain, mais - en raison notamment des rites liturgiques des communautés de la Fraternité - ils peuvent s’adresser à elles pour l’administration des sacrements (pour les sacrements de baptême, confirmation et mariage, demeurent nécessaires les notifications d’usage à leur propre paroisse ; cf. can. 878, 896, 1122).
Note : Il y a lieu de considérer la complexité particulière
1. de la question de la réception par les laïcs des sacrements de baptême, confirmation, mariage, dans les communautés de la Fraternité ;
2.   de la question des communautés pratiquant – sans leur appartenir – la règle de tel ou tel Institut religieux.
Il appartiendra à la commission romaine de résoudre ces problèmes.
4. Ordinations
Pour les ordinations, il faut distinguer deux phases:
4.1. dans immédiat. Pour les ordinations prévues à brève échéance, Mgr Lefebvre serait autorisé à les conférer ou, s’il ne le pouvait, un autre évêque accepté par lui.
4.2. une fois érigée la Société de vie apostolique:
4.2.1. Autant que possible, et au jugement du Supérieur général, suivre la voie normale : remettre des Lettres dimissoriales à un évêque qui accepte d’ordonner les membres de la Société.
4.2.2. En raison de la situation particulière de la Fraternité (cf. infra) : ordination d’un évêque de la Fraternité qui, entre autres tâches, aurait aussi celle de procéder aux ordinations.
5. Problème de l’évêque
5.1. Au niveau doctrinal (ecclésiologique), la garantie de stabilité et de maintien de la vie et de l’activité de la Fraternité est assurée par son érection en Société de vie apostolique de droit pontifical et l’approbation des Statuts par le Saint-Père.
5.2. Mais, pour des raisons pratiques et psychologiques, apparaît l’utilité de la consécration d’un évêque membre de la Fraternité. C’est pourquoi, dans le cadre de la solution doctrinale et canonique de la réconciliation, nous suggérons au Saint-Père de nommer un évêque choisi dans la Fraternité, sur présentation de Mgr Lefebvre. En conséquence du principe indiqué ci-dessus (5.1.), cet évêque n’est pas normalement Supérieur général de la Fraternité. Mais il paraît opportun qu’il soit membre de la commission romaine.
6. Problèmes particuliers (à résoudre par décret ou déclaration)
  • Levée de la suspensio a divinis de Mgr Lefebvre et dispense des irrégularités encourues du fait des ordinations.
  • Prévision d’une “amnistie” et d’un accord pour les maisons et les lieux de culte de la Fraternité érigés - ou utilisés jusqu’à maintenant sans autorisation des évêques.
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Protocol of Agreement, May 5, 1988

I. TEXT OF THE DOCTRINAL DECLARATION
I, Marcel Lefebvre, Archbishop-Bishop Emeritus of Tulle, as well as the members of the Society of St. Pius X founded by me: 
1.     Promise always to be faithful to the Catholic Church and the Roman Pontiff, its Supreme Pastor, Vicar of Christ, Successor of Blessed Peter in his primacy as head of the body of bishops. 
2.  We declare our acceptance of the doctrine contained in §25 of the Dogmatic Constitution Lumen gentium of Vatican Council II on the ecclesiastical Magisterium and the adherence which is due to it. 
3.   Reg arding certain points taught by Vatican Council II or concerning later reforms of the liturgy and law, and which do not appear to us easily reconcilable with Tradition, we pledge that we will have a positive attitude of study and communication with the Apostolic See, avoiding all polemics. 
4.     Moreover, we declare that we recognize the validity of the Sacrifice of the Mass and the Sacraments celebrated with the intention of doing what the Church does, and according to the rites indicated in the typical editions of the Roman Missal and the Rituals of the Sacraments promulgated by Popes Paul VI and John Paul II.
5.  Finally, we promise to respect the common discipline of the Church and the ecclesiastical laws, especially those contained in the Code of Canon Law promulgated by Pope John Paul II, without prejudice to the special discipline granted to the Society by particular law. 
II. JURIDICAL QUESTIONS
Considering the fact that for 18 years now the Society of St. Pius X has been understood to be a society of common life—and after studying the proposals formulated by His Excellency Marcel Lefebvre and the conclusions of the Apostolic Visitation conducted by His Eminence Cardinal Gagnon—the canonical form most suitable is that of a society of apostolic life. 
1.     Society of Apostolic Life
This solution is canonically possible and has the advantage of possibly incorporating lay people as well (for example, coadjutor brothers) into the clerical Society of Apostolic Life.
According to the Code of Canon Law promulgated in 1983, Canons 731-746, this Society enjoys full autonomy, can form its members, can incardinate clerics, and provides for the common life of its members.
In the proper Statutes, with flexibility and room for creativity in comparison with the known models of such Societies of apostolic life, some exemption is foreseen with respect to the diocesan bishops (cf. canon 591) in matters concerning public worship, the cura animarum [pastoral care of souls], and other apostolic activities, taking into account canons 679-683. As for jurisdiction with regard to the faithful who have recourse to the priests of the Society, it will be conferred on these priests either by the local Ordinaries or by the Apostolic See. 
2.                Roman Commission
A commission to coordinate relations with the different dicasteries and diocesan bishops, and also to resolve problems and disputes that may arise, will be established through the good offices of the Holy See, and will be endowed with the necessary faculties to deal with the abovementioned questions (for example, at the request of the faithful, the establishment of a house of worship where there is no house of the Society, ad mentem [in keeping with] canon 683, §2).
This commission will be composed of a president, a vice-president, and five members, two of which shall be from the Society.
Among other things it would have the function of supervising and offering assistance to consolidate the work of reconciliation, and to settle questions related to the religious communities having a juridical or moral bond with the Society. 
3.                Condition of Persons Affiliated with the Society
3.1. The members of the clerical Society of Apostolic Life (priests and lay coadjutor brothers) are governed by the Statutes of the Society of Pontifical Right.
3.2. The oblates, both male and female, whether or not they have taken private vows, and the members of the Third Order affiliated with the Society, all belong to an association of the faithful affiliated with the Society according to the terms of canon 303, and collaborate with it.
3.3. The Sisters (i.e. the Congregation founded by Archbishop Lefebvre) who take public vows constitute a true institute of consecrated life, with its own structure and proper autonomy, even though a certain kind of bond with the Superior of the Society may be envisaged for the unity of its spirituality. This Congregation—at least at the beginning—would be dependent on the Roman Commission, instead of the Congregation for Religious.
3.4. To members of the communities living according to the rule of various religious institutes (Carmelites, Benedictines, Dominicans, etc.) who have a moral bond with the Society, a particular status should be granted regulating their relations with their respective Order.
3.5. Priests who, individually, are morally connected with the Society will receive a personal status taking into account their aspirations and at the same time the obligations resulting from their incardination. Other particular cases of the same nature will be examined and resolved by the Roman Commission.
As for the lay people who ask for pastoral assistance from the communities of the Society: they remain under the jurisdiction of the diocesan bishop, but—in particular because of the liturgical rites of the Society’s communities—they can go to them for the administration of the sacraments (for the sacraments of baptism, confirmation, and matrimony, the usual notifications must still be given to their proper parish; cf. canons 878, 896, 1122).
Note: There is good reason to consider the particular complexity: 
1.     of the question of the reception of the sacraments of baptism, confirmation, and matrimony by the laity in the communities of the Society; 
2.     of the question of communities practicing the rule of such and such a religious institute, without belonging to it.
The Roman Commission will have the responsibility for resolving these problems. 
4.                Ordinations
As for the ordinations, two phases must be distinguished: 
1.  In the immediate future: For the ordinations scheduled to take place in the immediate future, Archbishop Lefebvre would be authorized to confer them or, if he were unable, another bishop accepted by him. 
2.     Once the Society of Apostolic Life is erected:
As far as possible, and in the judgment of the Superior General, the normal way is to be followed: to send dimissorial letters to a bishop who agrees to ordain members of the Society.
In view of the particular situation of the Society (see above): the ordination of a member of the Society as a bishop, who, among other duties, would also be able to proceed with ordinations. 
5.                The Problem of a Bishop
1. At the doctrinal (ecclesiological) level, the guarantee of stability and maintenance of the life and activity of the Society is assured by its erection as a Society of Apostolic Life of pontifical right, and by the approval of its Statutes by the Holy Father.
2. However, for practical and psychological reasons, the consecration of a member of the Society as a bishop appears useful. This is why, in the framework of the doctrinal and canonical solution of reconciliation, we suggest to the Holy Father that he name a bishop chosen from within the Society, upon the presentation [of a terna of candidates] by Archbishop Lefebvre. It follows from the above-cited principle (5.1) that this bishop normally is not the Superior General of the Society, but it appears opportune that he should be a member of the Roman Commission. 
6.                Particular Problems to be Resolved (by Decree or Declaration)
1. Lifting of the suspensio a divinis on Archbishop Lefebvre and dispensation from the irregularities incurred by the fact of the ordinations.
2. Sanatio in radice, at least ad cautelam (as a precaution), of the marriages already celebrated by the priests of the Society without the required delegation.
3. Provision for an “amnesty” and an agreement for the houses and places of worship erected—or used—by the Society until now without the authorization of the [local] bishops.